Le Facteur à Paris.

Après avoir "fait sa boite", c'est à dire ranger convenablement sont courrier selon son itinéraire, le facteur de Paris part en tournée. La boîte de distribution lui sert non seulement à transporter les lettres mais lui sert aussi d'écritoire. La partie qui s'appuie sur le facteur est incurvée pour épouser la forme de son corps et dans le renflement d'une des extrémités de la courbure de celle-ci se trouve un encrier. A cette époque le stylo est inconnu et le facteur n'a pas le droit d'utiliser de crayons. Il est en effet trop facile d'en effacer les traces. C'est pour…
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La mère Casimir.

Tout comme Bibi la Purée, la mère Casimir de son vrai nom Marie-Joséphine Emonet fréquentait le Quartier Latin. En témoigne ces quelques lignes tiré de "L'Intermédiaire des chercheurs et curieux" du 15 Juillet 1900 quelques jours après son décès: "Une vieille femme vient de mourir, célèbre au Quartier Latin, sous le nom de la mère Casimir : c'était une ancienne danseuse dont la mère se flattait d'avoir été distinguée par Charles X à ce qu'assurait du moins sa fille. Les étudiants affectionnaient cette étrange vieille, qui vivait de leurs libéralités. Elle a paru, en effigie, dans une pièce de circonstance,…
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Bibi la Purée.

Bibi-la-Purée. personnage pittoresque de Montmartre et de Pigalle,  ami de Verlaine. Probablement né en 1847 et décédé en 1903 voici donc le portrait d'André-Joseph Salis de Saglia paru dans la Revue universelle en 1903: "Bibi la Purée est mort, et, comme tant d'autres célébrités, il est mort à l'hôpital. Célèbre, André Salis (c'était son nom) ne l'était guère que sur la route qui mêne de Montmartre au quartier latin, mais il jouissait là d'une incontestable popularité que lui avaient value ses allures d'excessive bohême, son masque grimaçant et les accoutrements dont il couvrait avec une fantaisie outrancière son pauvre corps…
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