Paris, 20 mars 1905. C’est le printemps. La lumière devient plus vive et dans les rues de la capitale c’est l’effervescence. On dit que le printemps est la saison la plus agréable pour visiter Paris. Les marronniers fleurissent, les parcs et les terrasses des cafés se remplissent de monde. Dans les jardins les enfants sortent les pelles et les seaux pendants que leurs nounous les surveillent depuis les bancs le long des allées. Aujourd’hui la température relevé au parc Montsouris à été de 15,9° Celsius…aurait pu écrire sur une carte postale un habitant de Paris au soir du premier jour du printemps.

La scène suivante aurait pu se dérouler un matin de début printemps dans la montée de la rue Lépic dans le 18ème arrondissement de la capitale. Pendant que les ménagères y font leurs courses et que ces messieurs flanent en marchant tranquillement.

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Les jours s’allongeaient. Bientôt on éteignit le feu. Puis un matin, le ciel au-dessus de la cour apparut tout bleu, et Catherine, toute joyeuse, ouvrit la fenêtre comme pour faire entrer le printemps. Il entra, porté par une brise mobile qui avait passé sur des herbes, sur des bois qui s’ouvraient: il avait suffi de quelques jours d’inattention pour qu’on ne s’aperçût pas que l’hiver était fini.
L’activité du renouveau semblait avoir gagné tout les êtres vivants qui habitaient dans la maison et dans les maisons voisines. Une fièvre de nettoyage agitait les ménagères qui apparaissaient aux fenêtres, frappant des édredons rouges ou secouant des torchons et des plumeaux. Les oiseaux chantaient dans les cages, les enfants criaient. On entendait sans le voir le concierge laver la cour à grande eau. R.BECHAINE La solitude et le silence.
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