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Le métro.

L’histoire du métro à paris c’est un peu l’arlésienne. Des 1850 de nombreux projets se multiplient mais aucun ne se concrétise. 1900 est proche, l’exposition universelle est imminente et l’arrivée de millions de visiteurs dans la capitale contraint l’état à céder à la ville. Le 30 mars 1898 est votée la déclaration d’utilité publique du « métropolitain urbain Parisien« . Mais la ville de Paris refuse que le métro desserve la banlieue. Celui-ci ne devait donc  pas sortir des limites de la capitale. Grâce au travail acharné de milliers de terrassiers, quelques mois plus tard le 19 Juillet 1900, dans les veines du métropolitain le départ est donné à la circulation souterraine des hommes. La ligne est inaugurée juste à temps pour l’exposition mais avec trois mois de retard. Les installations souterraines du métro réduisent à 25 minutes au lieu de 1h30 le parcours qui séparent Maillot de Vincennes. Les Parisiens traversent désormais Paris d’Ouest en Est, pour vingt-cinq centimes en première et pour quinze centimes en seconde la dizaine de kilomètres du trajet au rythme effréné de vingt-cinq à trente kilomètres heure. Le succès est immédiat: 16 millions de passagers de juillet à décembre 1900. Ce tour de force est du à un polytechnicien breton: le père du métro, Fulgence Bienvenüe. Durant des années durant il dirige les travaux du métro, défonçant le pavé parisien. Il ne prend sa retraite qu’a 80 ans, tandis que le métro compte déjà près de 300 stations.

Le plan du métro parisien en 1903
Le plan du métro parisien en 1903.

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Colonnes Morris.

Les colonnes Morris:  éléments typique du mobilier urbain Parisien implantés sur les trottoirs de la ville afin de lutter contre l’affichage sauvage très répandu au début du 19ème siècle. A cette époque, l’affichage publique n’est pas réglementé et l’affichage de toute sorte de publicité à lieu sur des urinoirs dotés d’un panneau d’affichage à l’extérieur mais aussi sur les murs et les arbres. Cela sent mauvais,  et il faut donc régler ce problème d’hygiène: les « colonnes urinoirs » sont remplacées en 1868 par les colonnes Morris pour l’affichage et par les vespasiennes pour les lieux d’aisances. Ces colonnes doivent leur nom à l’imprimeur Gabriel Morris qui en a obtenu la concession à des fins publicitaires en 1868. Mais l’invention en revient au Berlinois Ernst Litfass qui les avait introduites à Berlin, dès 1854. A Berlin on les appellent Litfaßsäule, ou « colonne de Litfass ». Ces colonnes de forme cylindrique avaient pour vocation première l’affichage théâtral et cinématographique. Mais les Colonnes Morris servaient aussi d’entrepôt au matériel de nettoyage des rues de la capitale, et dissimulaient parfois même des toilettes publiques.

Colonne Morris au Square Louvois.
Colonne Morris au Square Louvois.

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