Autre lieu insolite et très célèbre de Paris: la rue du Chat qui Pêche. Il y a en effet, à Paris une “rue du Chat qui pêche” dans le 5ème arrondissement. Cette rue part du n°9 quai Saint-Michel et se termine à hauteur du n°12 de la rue de la Huchette. Elle a une longueur de 29 mètres. C’est la rue la plus étroite de la capitale, avec une largeur minimale de 1 mètre 80. Laissons l’écrivaine Hongroise Jolan FOLDES (son roman le plus célèbre est La Rue du Chat-qui-Pêche écrit en 1936) nous en parler en quelques mots:
Rue du Chat qui pêche… une rue pour rire. On la traverse en deux pas; en moins de trente, on la parcoure mais on trouve à Paris de ces étonnantes ruelles pas plus longues que la queue d’un lapin, et cela non seulement dans les faubourgs, mais même en plein centre, tout près des voies animées. La rue du Chat qui pêche aboutit à la Seine, reliant le quai Saint Michel à la petite mais très vivante rue de la Huchette. En débouchant sur le quai, vous avez deux tours massives et les gargouilles de Notre-Dame à votre droite, et le mur de la préfecture de police en face. Ce qui prouve bien que la rue est situé au coeur même de la ville.
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Selon une curieuse légende qui remonterait au XVe siècle cette rue devrait son nom à une histoire bien sulfureuse: A cette époque en effet, un chanoine portant le nom de Dom Perlet se serait livré à cet endroit à l’alchimie en compagnie d’un matou noir habile à extraire d’un coup de patte les poissons de la Seine qui coulait à son extrémité. Trois étudiants, sur et certains que l’ecclésiastique et le greffier n’étaient qu’un seul, et que sous cette apparence se cachait le diable, guettèrent le pauvre matou, l’occire et le jetèrent dans le fleuve. L’alchimiste ecclésiastique disparut…pour reparaître quelques temps plus tard, tout comme le chat: pour sur, le brave homme était parti en villégiature. Dénoncés les étudiants furent pendus haut et court au gibet de Montfaucon. Personne ne fut bien sur capable d’expliquer la résurrection du matou. Mais ceci n’est qu’une légende et en 1540, cette petite rue étroite débouchait alors directement sur le lit de la Seine. D’abord rue des Étuves à cause des bains qui y étaient situé, puis du Renard par suite d’une enseigne, ou encore rue des deux Bouticles, et enfin rue Neuve des Lavandières, la rue devint rue du Chat-Qui-Pêche. Voici un article bien plus rationnel sur la rue du chat qui pêche à Paris paru dans le journal L’Illustration en 1936 et ou on ne trouve aucune allusion a notre légende mais qui vous dira tout des « vrais » origines de cette rue bien insolite de la capitale:
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Cette ruelle atypique du quartier latin et rescapée des temps passés de la capitale, nous donne donc un aperçu de ce qu’était Paris avant que le baron Haussmann n’en vienne par ses travaux en bouleverser sa physionomie.
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